Nouvel adressage

 

Nouvel adressage

L’adressage est une obligation légale depuis 1994 pour les communes de plus de 2000 habitants. La loi 3DS, promulguée en février 2022, étend la nécessité de l’adressage à toutes les communes : « Le conseil municipal procède à la dénomination des voies et lieux-dits, y compris les voies privées ouvertes à la circulation. »

Le projet d’adressage consiste à nommer toutes les voies desservant une construction ou un lieu d’intérêt puis à numéroter chacun d’eux selon leur accès dans la voie. Ces adresses sont ensuite intégrées dans la Base Adresse Nationale, seule base de données officiellement reconnue par l’administration.

 

Choix d’une numérotation métrique

Dans la numérotation métrique, le numéro attribué correspond à la distance exprimée en mètres entre le point d’origine de la voie et l’habitation en question, avec une affectation des numéros pairs/impairs de chaque côté de la voie.

Ce système comporte des avantages par rapport à la numérotation classique ou séquentielle classant les numéros de deux en deux, les uns à la suite des autres :

  • La localisation des habitations est plus facile, ce qui permet d’assurer l’intervention rapide des services de secours et de diminuer les erreurs d’acheminement de vos lettres et colis. L’adresse recherchée est en effet plus évidente puisqu’elle correspond à une distance en mètres qui peut être anticipée par le conducteur du véhicule.
  • La gestion des nouvelles constructions est simplifiée. En effet, les numéros de celles-ci pourront être insérés entre les numéros de deux bâtiments existants et seront uniques (fin des numéros suivis de bis, ter ou d’une lettre).

Comment les noms des voies ont-ils été choisis ?

Le groupe de travail a fixé des critères de choix en conformité avec les préconisations d’un adressage de qualité :

  • Ne pas utiliser les noms des lieux-dits existants pour les voies afin que tous ceux qui le souhaitent puissent le conserver dans leur nouvelle adresse sans risque d’ambiguïté.
  • Garder une cohérence dans la typologie des voies. Ainsi, le mot impasse a été utilisé pour toutes les voies qui ne débouchent pas une sur autre voie revêtue, le mot route a servi à désigner des voies avec peu ou pas d’habitations, le mot rue ou ruette pour les autres voies. Enfin, celle menant au château a conservé le mot avenue utilisé par de nombreux Sottevillais.

Les noms ont souvent été choisis en référence aux noms de parcelles cadastrales ; quelques-uns témoignent du passé (forge, pressoirs, ancienne boulangerie, fabrication de sabots au moulin, épicerie des demoiselles Vichard…) et le nom de la place permet de rendre hommage au chanoine Jean-Louis Lebas, né à Sotteville.

Enfin, à la suite de la réunion publique, des habitants ont fait des propositions de noms respectant  les critères et qui ont été retenus.

Il est important de savoir que le numéro et le nom de la rue s’imposeront à nous tous. Il reste la possibilité à chacun, s’il le souhaite, de conserver le nom du hameau ou du lieu-dit entre la ligne du numéro et du nom de rue et celle du code postal.

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